La prise d’une décision d’investir dans un projet a toujours nécessité une étude préalable du plan d’affaires dudit projet. Les analystes financiers, les banquiers, les organismes de financement de projets et même les hommes d’affaires ayant le flaire des investissements rentables, ont la plupart du temps recourt à quatre principaux critères d’évaluation, leur permettant de jauger de la pertinence de l’idée qui leur ait soumise pour un éventuel financement.
1. La Valeur Actuelle Nette (VAN)
L’outil le plus prisé en analyse de projets d’investissement est sans contestation la Valeur Actuelle Nette (VAN). Le coût initial d’un projet englobe de la part de l’investisseur, des dépenses relatives à l’acquisition d’importantes immobilisations et plusieurs autres dépenses qui permettront au porteur de projet de démarrer son activité. En contrepartie de ce coût initial, ce dernier espère des revenus futurs plus ou moins durables appelés cash flows. La VAN représente donc la différence entre la somme des surplus monétaires (cash flows) prévisionnels actualisés au taux de rentabilité exigé par les investisseurs sollicités, compte tenu du risque qu’ils prennent et le coût initial de ce projet.
1. La Valeur Actuelle Nette (VAN)
L’outil le plus prisé en analyse de projets d’investissement est sans contestation la Valeur Actuelle Nette (VAN). Le coût initial d’un projet englobe de la part de l’investisseur, des dépenses relatives à l’acquisition d’importantes immobilisations et plusieurs autres dépenses qui permettront au porteur de projet de démarrer son activité. En contrepartie de ce coût initial, ce dernier espère des revenus futurs plus ou moins durables appelés cash flows. La VAN représente donc la différence entre la somme des surplus monétaires (cash flows) prévisionnels actualisés au taux de rentabilité exigé par les investisseurs sollicités, compte tenu du risque qu’ils prennent et le coût initial de ce projet.
La VAN permet de mesurer la création de la richesse attendue d’un projet d’investissement. Au yeux des analystes, lorsque la VAN est positive, cela signifie que le projet envisagé permet, grâce aux revenus futurs qu’il semble devoir produire, de reconstituer les capitaux initialement avancés et de dégager également de la richesse. C’est ainsi qu’un projet reflétant une VAN positive devrait retenir leur assentiment, car assurant une nette production supérieure aux fonds initialement avancés.
Par contre, lorsque celle-ci est négative après calcul, c’est que les revenus espérés ne parviennent pas à compenser l’investissement initial. C’est alors que dans ces conditions, le projet n’apparaîtra plus comme un producteur mais plutôt un destructeur de richesse. Appauvrissant l’entreprise, c’est fort probable qu’il se retrouve rejeté par le potentiel bailleur de fonds. Il existe des cas où l’analyste rencontre un projet dont la VAN est nulle ; ce projet n’enrichit ni n’appauvrit l’entreprise future. Néanmoins, en observant de plus prêt les raisons d’ordre stratégiques, sociales, commerciales etc, l’investisseur peut prendre la décision d’investir dans un tel projet. Aussi est-il donné de constater que plus le taux d’actualisation exigé par les investisseurs s’élève, et plus la VAN calculée baisse. Plus le taux d’actualisation exigé baisse, et plus la VAN s’élève.
Cependant, il convient de faire remarquer que certaines difficultés entourent l’utilisation de cet instrument d’évaluation de projet. D’abord la détermination avec exactitude des cash flows prévisionnels est quasiment impossible. L’analyste se retrouve donc exposé à des marges d’erreurs et à de l’approximatif vis-à-vis des revus escomptés qui lui sont soumis. Ensuite, la détermination du taux d’actualisation exigé par l’investisseur.
Cependant, il convient de faire remarquer que certaines difficultés entourent l’utilisation de cet instrument d’évaluation de projet. D’abord la détermination avec exactitude des cash flows prévisionnels est quasiment impossible. L’analyste se retrouve donc exposé à des marges d’erreurs et à de l’approximatif vis-à-vis des revus escomptés qui lui sont soumis. Ensuite, la détermination du taux d’actualisation exigé par l’investisseur.
Certains se limitent au taux d’intérêt imposé par la banque ayant accordé le prêt à l’investisseur, d’autres préfèrent le comparer au taux de placement le plus rémunérateur ayant la même échéance que la période mentionnée dans le calcul de la VAN, certains analystes financiers vont même jusqu’à jumeler ces deux taux et à y ajoutée une moyenne pondérée pour obtenir le coût du capital investi. La détermination de ce taux d’actualisation soulève donc des difficultés méthodologiques et théoriques parmi les analystes.
2. Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
Cet autre critère de choix d’investissement est fortement lié au précédent. Au lieu de partir d’un taux d’actualisation donné pour étudier la valeur actuelle de l’investissement, le TRI calcul le rendement réel apporté par les flux de trésorerie prévus. De façon beaucoup plus simplifiée, l’on dira que le TRI est le taux de rentabilité de l’investissement. Lorsque le TRI est supérieur au taux de rentabilité à exiger de l’investissement compte tenu de son risque, alors cet investissement vaut la peine, d’un point de vue financier, d’être réalisé. Si au contraire, le TRI est inférieur au taux de rentabilité à exiger en tenant du risque pris, alors cet investissement ne mérite pas, selon les financiers, d’être réalisé.
2. Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
Cet autre critère de choix d’investissement est fortement lié au précédent. Au lieu de partir d’un taux d’actualisation donné pour étudier la valeur actuelle de l’investissement, le TRI calcul le rendement réel apporté par les flux de trésorerie prévus. De façon beaucoup plus simplifiée, l’on dira que le TRI est le taux de rentabilité de l’investissement. Lorsque le TRI est supérieur au taux de rentabilité à exiger de l’investissement compte tenu de son risque, alors cet investissement vaut la peine, d’un point de vue financier, d’être réalisé. Si au contraire, le TRI est inférieur au taux de rentabilité à exiger en tenant du risque pris, alors cet investissement ne mérite pas, selon les financiers, d’être réalisé.
Le TIR étant le taux d’actualisation qui annule la VAN, peut être considéré comme le taux d’intérêt maximal que l’entreprise pourrait supporter pour financer sans perte l’investissement considéré. Lorsqu’on dit par exemple qu’un projet dégage un TRI de 4%, cela sous entend que l’investisseur potentiel s’expose à une perte des que les coûts de ses ressources excèdent ce taux.
En utilisant cet outil dans l’analyse des projets, les analystes tiennent compte du fait que les conclusions résultant du calcul du TRI devront être confrontées par les dirigeants aux autres suggestions éventuellement inspirées par des impératifs d’ordre stratégiques, économiques, juridiques et sociaux faisant partis de l’environnement de l’entreprise à naître.
3. Le Délai de Récupération du capital investi
L’instrument que constitue le Délai de Récupération du capital investi est probablement le moyen le plus simple pour évaluer les flux de trésorerie futurs d’un investissement. Cette méthode mesure le temps nécessaire pour que les flux de trésorerie provenant du projet à financer, couvrent votre investissement, autrement dit, combien de temps vous faudra t-il pour récupérer la somme d’argent qui a été investie. C’est donc le temps au bout duquel le montant cumulé des cash flows actualisés est égal au capital investi au démarrage du projet. L’actualisation des cash flows étant bien sur faite au taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise.
En utilisant cet outil dans l’analyse des projets, les analystes tiennent compte du fait que les conclusions résultant du calcul du TRI devront être confrontées par les dirigeants aux autres suggestions éventuellement inspirées par des impératifs d’ordre stratégiques, économiques, juridiques et sociaux faisant partis de l’environnement de l’entreprise à naître.
3. Le Délai de Récupération du capital investi
L’instrument que constitue le Délai de Récupération du capital investi est probablement le moyen le plus simple pour évaluer les flux de trésorerie futurs d’un investissement. Cette méthode mesure le temps nécessaire pour que les flux de trésorerie provenant du projet à financer, couvrent votre investissement, autrement dit, combien de temps vous faudra t-il pour récupérer la somme d’argent qui a été investie. C’est donc le temps au bout duquel le montant cumulé des cash flows actualisés est égal au capital investi au démarrage du projet. L’actualisation des cash flows étant bien sur faite au taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise.
On parlera donc d’une actualisation au coût du capital. Le délai de remboursement doit évidemment être plus court que la durée de vie du projet, sans quoi, il n’y aura véritablement aucune raison de consentir un tel investissement. Plus le délai de récupération est court, plus l’investissement est réputé intéressant.
On se rend donc à l’évidence que la rentabilité d’un projet est d’autant plus grande que le délai de récupération est plus court. Mais, cette hypothèse devenue le postulat de plusieurs analystes n’est cependant pas toujours vérifiée, car il existe bel et bien des projets à longue durée de vie dont les cash-flows les plus importants ne se produisent pas forcement à court terme, mais plutôt à moyen ou long terme.
On se rend donc à l’évidence que la rentabilité d’un projet est d’autant plus grande que le délai de récupération est plus court. Mais, cette hypothèse devenue le postulat de plusieurs analystes n’est cependant pas toujours vérifiée, car il existe bel et bien des projets à longue durée de vie dont les cash-flows les plus importants ne se produisent pas forcement à court terme, mais plutôt à moyen ou long terme.
Cet instrument, même s’il est actualisé ou non, se veut indicateur du risque. Il ignore cependant la dimension fondamentale du risque qu’est l’incertitude liée à l’estimation des flux de liquidités. Vu qu’il ne mesure que la liquidité de l’investissement, beaucoup d’analystes le considèrent comme un indicateur approximatif et partiel. Conceptuellement très critiqué en milieux financiers, il ne permet de comparer que des investissements similaires.
4. L’Indice de Profitabilité (IP)
La VAN mesurant l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement, l’Indice de Profitabilité (IP) mesure quant à lui, l’avantage relatif, c'est-à-dire, l’avantage induit par 1 FCFA de capital investi. Pour obtenir cette valeur par le calcul mathématique, l’on fera le quotient de la somme des cash flows actualisés par le montant du capital investi. Le taux d’actualisation utilisé pour le calcul de cet indice est le même que celui utilisé pour le calcul de la VAN. Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, il faut que son indice de profitabilité soit supérieur à 1.
4. L’Indice de Profitabilité (IP)
La VAN mesurant l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement, l’Indice de Profitabilité (IP) mesure quant à lui, l’avantage relatif, c'est-à-dire, l’avantage induit par 1 FCFA de capital investi. Pour obtenir cette valeur par le calcul mathématique, l’on fera le quotient de la somme des cash flows actualisés par le montant du capital investi. Le taux d’actualisation utilisé pour le calcul de cet indice est le même que celui utilisé pour le calcul de la VAN. Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, il faut que son indice de profitabilité soit supérieur à 1.
Un projet d’investissement est d’autant plus intéressant à financer que son indice de profitabilité est plus grand. La faiblesse de cet indice est qu’il ne permet pas de tenir compte de la taille du projet, et deux projets ayant le même Indice de Profitabilité pourront générer des VAN très différents. Ce que l’on constate chez les analystes, s’est qu’ils ont le plus souvent recours à l’indice de profitabilité lorsqu’il s’agit d’une société qui a des ressources limitées à investir et qui ne peux pas faire appel à des ressources externes, même pour financer des projets rentables.
LOH DAMAS
Cel: +225 02 73 40 37
E-mail: lomasfinance@yahoo.fr
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