Théories financières et réalités économiques

Parcourant l’un des bouquins retraçant les principes d’investissement du milliardaire Warren Buffet, PDG de Berkshire, nous avons été marqué par un parmi eux, car venant remettre en cause plusieurs théories dispensées dans nos écoles de commerce ou de formation des éminences grises de la Haute Finance.
Warren Buffet affirme : « Dans un marché déprimé, Berkshire et ses actionnaires sont gagnants car ils jouent le long terme. C’est à l’image des consommateurs qui bénéficient d’une baisse des prix. C’est pour cela que lorsque le marché chute brutalement ; ce qui arrive parfois, rien ne sert donc de paniquer ou de se plaindre. Pour nous c’est une bonne nouvelle. »
Beaucoup de financiers et même d’investisseurs d’expérience après avoir lu de tels propos, pourraient se demander si ce monsieur est normal. Mais si l’on analyse son parcours, et observe sa fortune, l’on est contraint d’adopter une autre approche, pour d’avantages percer l’intelligence financière contenue dans ce principe.
Warren voulait donc dire, que les cours en Bourse ne reflètent pas forcement la valeur de l’entreprise. Il est donc prêt à investir dans toute entreprise après avoir étudié la qualité de l’équipe de direction, les produits, les concurrents et le niveau d’endettement de cette société. Même si cette entreprise a un cours boursier très bas, et qu’elle remplit les conditions énumérées plus haut, notre investisseur fortuné est prêt à prendre le risque sur le long terme avec cette entreprise.
Il remet donc ainsi en cause les célèbres théories du Bêta et de l’Efficience des marchés, enseignées jusque là encore dans nos écoles. Comme on le voit si bien, même dans le domaine de l’investissement, les concepts théoriques peuvent souvent s’avérer caducs face à certaines expériences pratiques, qui en disent long.

LOH DAMAS

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