On entend souvent dire qu’en période de crise, les investisseurs plient bagages et ferment leurs entreprises respectives. Par contre, une certaine catégorie d’Hommes d’affaires soutient mordicus que c’est en période de crise qu’il y a lieu d’accroître ses investissements. Et cette dernière tendance semble de plus en plus obtenir l’adhésion de plusieurs opérateurs économique au vu de la performance de certaines entreprises malgré l’environnement de crise. Mais là où repose toute la problématique, c’est de discerner l’attitude idéale à adopter lorsqu’on ambitionne de développer ses affaires malgré une crise apparente.
Faire le diagnostic de la crise
Lorsque survient une crise sur la place du marché, tout investisseur devra avec sérénité chercher à faire un diagnostic profond de cette situation qui peut se révéler compromettante pour ses activités. Le diagnostic consistera pour ce chef d’entreprise à mener des études, afin de faire ressortir quatre éléments fondamentaux. Il devra donc parvenir à identifier les origines, les manifestations, les opportunités et les menaces liées à cette crise. Une crise peu avoir plusieurs origines. L’on n’oubliera pas de si tôt cette crise financière internationale qui perdure et qui a pour origine les crédits immobiliers accordés à plusieurs citoyens américains insolvables, et qui ont été adossés à des montages financiers très sophistiqués, réalisés par le système bancaire des Etats-Unis.
Faire le diagnostic de la crise
Lorsque survient une crise sur la place du marché, tout investisseur devra avec sérénité chercher à faire un diagnostic profond de cette situation qui peut se révéler compromettante pour ses activités. Le diagnostic consistera pour ce chef d’entreprise à mener des études, afin de faire ressortir quatre éléments fondamentaux. Il devra donc parvenir à identifier les origines, les manifestations, les opportunités et les menaces liées à cette crise. Une crise peu avoir plusieurs origines. L’on n’oubliera pas de si tôt cette crise financière internationale qui perdure et qui a pour origine les crédits immobiliers accordés à plusieurs citoyens américains insolvables, et qui ont été adossés à des montages financiers très sophistiqués, réalisés par le système bancaire des Etats-Unis.
La prise de connaissance des manifestations de la crise permettra à l’investisseur de mieux mesurer l’impact réel de la crise sur l’économie du pays dans lequel il investit, l’impact sur le secteur d’activité de l’entreprise, et même les répercussions directes de cette crise sur sa propre entreprise. L’une des grandes qualités des opérateurs économiques japonais, est qu’ils n’aiment pas parler de crise quand l’environnement des affaires semble difficile. Ils parlent plutôt d’opportunités d’investissements.
La naissance d’une crise renferme toujours une opportunité d’investissement. Simple démonstration : un marché qui brûle en Côte d’Ivoire se présente comme un grave malheur pour le commerçant qui y faisait tranquillement son activité, mais également comme une opportunité d’investissement pour les entreprises spécialisées en bâtiment et travaux publics, qui commenceront à faire des propositions à la municipalité pour l’éventuelle reconstruction du marché.
C’est alors que tout investisseur perspicace devra, quelque soit la gravité de la crise, chercher à déceler toutes les opportunités d’investissement qui s’y dégage. Pour en revenir à la Côte d’Ivoire, certains opérateurs ayant confiance au rebondissement de l’économie ivoirienne ont déjà commencé depuis un bon moment à pénétrer certains secteurs d’activités et à occuper des espaces dans les zones CNO. D’autres par contre estimant avoir trop perdu dans cette crise, ont simplement décidé de mettre fin à leurs activités commerciales, préférant attendre le dénouement des élections avant tout nouvel investissement. Chacun y va de son choix.
Parlant des menaces, elles ne sont pas du tout à négliger par quiconque veut investir en période de crise. C’est vrai que la crise identifiée peut regorger de beaucoup d’opportunités, mais également, la conquête de celles-ci nécessitera l’observation d’une vigilance accrue, vis-à-vis de certaines situations compromettantes qui pourraient empêcher l’investisseur de prospérer comme il le souhaite.
Afin de réussir son diagnostic, l’investisseur pourra avoir recourt aux informations dispensées par la presse du pays ciblé, les responsables de l’entreprises pourront également effectuer des visites, enquêtes et autres prospections sur le terrain pour recueillir toutes les données stratégiques qui s’imposent, ou encore, l’idéal serait de confier cette mission à un cabinet d’étude, regorgeant d’experts, qui pourront à travers une mission menée avec professionnalisme, ressortir tous les enjeux de la crise auxquels l’investisseur devra faire face.
Bâtir son plan d’investissement
Ayant eu connaissance de tous les contours de la crise qui se présente à lui, notre investisseur n’aura plus qu’à mettre sur pied, un solide plan d’investissement qui lui permettra, à la fois de subvenir à la crise qui se présente, mais beaucoup plus, de profiter et de rendre son entreprise plus prospère en cette période jugée catastrophique et très morose par ses concurrents. N’oublions pas que l’un des éléments très importants qui devra figurer dans le plan d’investissement, est la politique de gestion des risques. Quelles sont les mesures que l’entreprise devra mettre en place pour dompter les éventuelles menaces et revirements de situation qui pourraient advenir ?
Afin de réussir son diagnostic, l’investisseur pourra avoir recourt aux informations dispensées par la presse du pays ciblé, les responsables de l’entreprises pourront également effectuer des visites, enquêtes et autres prospections sur le terrain pour recueillir toutes les données stratégiques qui s’imposent, ou encore, l’idéal serait de confier cette mission à un cabinet d’étude, regorgeant d’experts, qui pourront à travers une mission menée avec professionnalisme, ressortir tous les enjeux de la crise auxquels l’investisseur devra faire face.
Bâtir son plan d’investissement
Ayant eu connaissance de tous les contours de la crise qui se présente à lui, notre investisseur n’aura plus qu’à mettre sur pied, un solide plan d’investissement qui lui permettra, à la fois de subvenir à la crise qui se présente, mais beaucoup plus, de profiter et de rendre son entreprise plus prospère en cette période jugée catastrophique et très morose par ses concurrents. N’oublions pas que l’un des éléments très importants qui devra figurer dans le plan d’investissement, est la politique de gestion des risques. Quelles sont les mesures que l’entreprise devra mettre en place pour dompter les éventuelles menaces et revirements de situation qui pourraient advenir ?
Les outils permettant soient d’éviter, de prévenir, d’absorber ou de transférer le risque devront être mis en exergue dans cette politique. Le plan d’investissement bâtit devra aussi recueillir l’adhésion de tous les partenaires de l’entreprise et refléter une certaine flexibilité dans son exécution, car en période de crise, les situations imprévisibles se multiplient à tel point qu’il faille ne pas s’enterrer dans une planification très rigide, au risque de voir son plan d’investissement devenir un instrument caduc.
Quelques mesures à adopter en période de crise
Pour pouvoir sortir la tête haute d’un environnement de crise, les opérateurs économiques disposent de plusieurs outils de management. Ils peuvent par exemple réduire les charges d’exploitation de leur entreprise afin de dégager en fin d’exercice un bon résultat net. C’est cet instrument qui a été beaucoup utilisé par les chefs d’entreprises pendant cette crise financière internationale, où l’on a assisté à une grosse vague de licenciement dans les multinationales.
Quelques mesures à adopter en période de crise
Pour pouvoir sortir la tête haute d’un environnement de crise, les opérateurs économiques disposent de plusieurs outils de management. Ils peuvent par exemple réduire les charges d’exploitation de leur entreprise afin de dégager en fin d’exercice un bon résultat net. C’est cet instrument qui a été beaucoup utilisé par les chefs d’entreprises pendant cette crise financière internationale, où l’on a assisté à une grosse vague de licenciement dans les multinationales.
Nos directeurs généraux ont opté pour la technique du dégraissage, pour réduire les charges de leurs entreprises, en imposant par la même occasion des taches supplémentaires au reste du personnel, avec comme argument à la clé, la situation de crise internationale. Jolie méthode de réduction de coûts, mais également puissant moyen pour susciter des troubles sociaux. On en veut pour preuves, les nombreuses manifestations de protestations menées dans plusieurs pays par les travailleurs en ayant été victimes.
Une période de crise peut se révéler comme un moment favori pour le chef d’entreprise qui veut accroître son patrimoine. Généralement on assiste au niveau des entreprises défaillantes à la liquidation massive de leurs immobilisations, aubaine pour tout homme affaires voulant renforcer son patrimoine par l’acquisition de certains biens dont les prix se révèlent très avantageux. Une crise peut engendrer la chute brutale du prix de certains produits, c’est donc le moment idéal en tant qu’investisseur de s’approvisionner avant qu’on assiste à une situation de redressement de l’économie qui pourrait être corrélée à un environnement inflationniste.
Lorsque tout va mal pour l’économie dans un pays, les entreprises qui arrivent à s’en sortir sont sous l’effet de projecteurs de façon constante car montrées aux yeux de tous comme des entreprises performantes ayant pu dompter cette situation de crise. Pendant qu’il constate la disparition de ses concurrents les plus farouches, l’investisseur voulant profiter d’un environnement de crise devra renforcer la politique de communication de son entreprise afin d’accroître sa notoriété.
Au niveau de la bourse des valeurs, il est donné de constater que lorsqu’on se retrouve dans un environnement de crise, cela peut négativement influencer les cours de certains titres. Certaines entreprises, malgré la solidité de leur situation financière et la performance de leurs résultats, peuvent voir leur valeur boursière dégringoler. Et cela, suite à l’hésitation qui gagne certains de leurs actionnaires devenus très pessimistes face à la situation de crise.
Une période de crise peut se révéler comme un moment favori pour le chef d’entreprise qui veut accroître son patrimoine. Généralement on assiste au niveau des entreprises défaillantes à la liquidation massive de leurs immobilisations, aubaine pour tout homme affaires voulant renforcer son patrimoine par l’acquisition de certains biens dont les prix se révèlent très avantageux. Une crise peut engendrer la chute brutale du prix de certains produits, c’est donc le moment idéal en tant qu’investisseur de s’approvisionner avant qu’on assiste à une situation de redressement de l’économie qui pourrait être corrélée à un environnement inflationniste.
Lorsque tout va mal pour l’économie dans un pays, les entreprises qui arrivent à s’en sortir sont sous l’effet de projecteurs de façon constante car montrées aux yeux de tous comme des entreprises performantes ayant pu dompter cette situation de crise. Pendant qu’il constate la disparition de ses concurrents les plus farouches, l’investisseur voulant profiter d’un environnement de crise devra renforcer la politique de communication de son entreprise afin d’accroître sa notoriété.
Au niveau de la bourse des valeurs, il est donné de constater que lorsqu’on se retrouve dans un environnement de crise, cela peut négativement influencer les cours de certains titres. Certaines entreprises, malgré la solidité de leur situation financière et la performance de leurs résultats, peuvent voir leur valeur boursière dégringoler. Et cela, suite à l’hésitation qui gagne certains de leurs actionnaires devenus très pessimistes face à la situation de crise.
C’est alors, que l’investisseur ayant le sens des affaires, découvrira que ces titres se retrouvent en situation de sous-évaluation et qu’il y a lieu de s’en procurer au maximum à très bas prix, car étant rassuré de ce que les potentialités économiques de l’entreprise demeurent, et que le cours boursier rependra un mouvement ascendant au moment opportun, et c’est alors qu’il pourra réaliser de belles plus-values quand il jugera propice de les céder.
Certains opérateurs économiques n’hésitent pas à recourir à l’instrument de la délocalisation lorsqu’ils estiment que leur environnement immédiat n’est plus favorable au développement de leurs activités commerciales. Au lieu de totalement abonner l’activité, ils préfèrent changer d’espace, en délocalisant leur entreprise dans un autre environnement où ils pourront satisfaire également les besoins des consommateurs qui s’y trouvent.
De nombreux investisseurs ont compris que c’est en période de crise qu’il faut profiter pour signer certains partenariats qui pourraient ne pas être évidents en période normale. Et cela, plusieurs investisseurs chinois l’ont si bien compris qu’ils se ruent actuellement en Guinée Conakry, à l’affût des importants contrats miniers, pendant que toute la communauté internationale se focalise sur la crise sociopolitique engendrée par l’avènement de la junte militaire au pouvoir.
En tant qu’opérateur économique, l’on pourrait toutefois explorer la piste de la diversification de ses activités, lorsqu’un environnement de crise affecte une bonne partie de notre secteur d’activité. Le plus important, est qu’il ne faut toujours garder espoir, et avoir constamment à l’esprit qu’une crise n’est jamais éternelle, mais qu’elle est plutôt passagère. Et que son avènement n’est pas forcement signe de la disparition de notre entreprise, mais peut se révéler comme un important levier pour booster nos activités à une échelle plus importante qu’auparavant.
Certains opérateurs économiques n’hésitent pas à recourir à l’instrument de la délocalisation lorsqu’ils estiment que leur environnement immédiat n’est plus favorable au développement de leurs activités commerciales. Au lieu de totalement abonner l’activité, ils préfèrent changer d’espace, en délocalisant leur entreprise dans un autre environnement où ils pourront satisfaire également les besoins des consommateurs qui s’y trouvent.
De nombreux investisseurs ont compris que c’est en période de crise qu’il faut profiter pour signer certains partenariats qui pourraient ne pas être évidents en période normale. Et cela, plusieurs investisseurs chinois l’ont si bien compris qu’ils se ruent actuellement en Guinée Conakry, à l’affût des importants contrats miniers, pendant que toute la communauté internationale se focalise sur la crise sociopolitique engendrée par l’avènement de la junte militaire au pouvoir.
En tant qu’opérateur économique, l’on pourrait toutefois explorer la piste de la diversification de ses activités, lorsqu’un environnement de crise affecte une bonne partie de notre secteur d’activité. Le plus important, est qu’il ne faut toujours garder espoir, et avoir constamment à l’esprit qu’une crise n’est jamais éternelle, mais qu’elle est plutôt passagère. Et que son avènement n’est pas forcement signe de la disparition de notre entreprise, mais peut se révéler comme un important levier pour booster nos activités à une échelle plus importante qu’auparavant.
LOH DAMAS
Cel: +225 02 73 40 37
E-mail: lomasfinance@yahoo.fr
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